Le concept initial est intrigant, un genre de hangar aménagé avec des matériaux de récupération et des jeux pour sensibiliser justement à la question des déchets, à l’environnement, des défis entre équipes pour la partie ludique. Ça, c’est la base posée par Cyrille Taquet qui compte toujours développer son concept de salle de jeu E-KO Land dans d’autres villes.

Des missions environnementales

Mais avec le printemps, il lance une nouvelle idée. Déployer le jeu sur l’ensemble, ou presque, du territoire des Pyrénées-Orientales. Ça commence à la mi-avril avec l’ouverture des inscriptions. « Notre département souffre de la sécheresse, nous avons des problèmes d’eau, cet E-ko games, c’est un moyen de sensibiliser à ces questions », explique-t-il.

Les équipes de 4 à 6 joueurs auront donc plusieurs missions à accomplir sur deux ou trois jours, en lien avec l’environnement. Dont celle de se passer de voiture et d’emprunter les transports en commun pour aller d’un point à un autre, ou encore de collecter des mégots sur les plages, en résumé surmonter des défis écologiques tout en amassant des indices et en accumulant des points.

« Ce que j’ai imaginé, c’est un genre de Pékin Express à la catalane », explique le créateur d’E-KO Land. Les points acquis au long des épreuves, plus ceux de la dernière partie qui se jouera à E-KO Land, permettront d’établir un classement qui sera dévoilé à la fin de l’année. Cyrille Taquet a prévu de doter ce concours d’un nouveau genre de 25.000 euros de prix.

« Cela nous permettra peut-être d’aller chercher des publics qui ne viendraient pas forcément dans notre département ou d’en motiver d’autres que la sécheresse inquiète », ajoute-t-il. « On les enverra découvrir l’intérieur du département souvent ignoré par les visiteurs qui viennent ici essentiellement pour les plages ! » Deux cents équipes seulement pourront prendre part au challenge cette année.